Drame Syrien, l'épine El-Assad

La guerre qui se déroule en Syrie depuis 2011, a engendrée à ce jour plus de 280000 morts, en plus des milliers de blessés et d'extradés. Ce drame quotidien, qui donne le plein pouvoir au sanguinaire de Damas pour l'assassinat de son peuple, par le bombardement aérien des édifices publics: hôpitaux, écoles, administrations ,mosquées, sous prétexte de mener une guerre contre le terrorisme.

Faux et archi-faux, cette thèse soutenue par la Russie et la Chine ne fait pas l'unanimité au sein du monde occidental et particulièrement au sein de la communauté Européenne, qui de par leurs dirigeants exigent l'arrêt des hostilités, le départ du chef de l'état sanguinaire et de l'installation d'un gouvernement d'union national, seul capable de sortir la Syrie de ce marasme.

A titre de rappel, lors de la décennie noire vécue par l'Algérie dans le début des années quatre-vingt dix et malgré l'ampleur des massacres perpétrés par les groupes terroristes contre les populations, le pouvoir en place ripostait par le biais de son armée par la poursuite des assaillants et des ratissages, suivis par des combats violents et intenses, engendrant des morts et des blessés de part et d'autres.

De même, les attentats contre les forces de sécurité, les autorités Algériennes ont réagi avec discernement pour l'identification et de la recherche des auteurs et des commanditaires et non en bombardant les édifices publics, comme c'est le cas actuellement en Syrie.

Dans ce contexte, il est impératif que la communauté internationale prenne ses responsabilités en faisant un terme à cette tragédie. Les recours au dialogue et à la diplomatie ont lamentablement échoué; Reste le dernier recours, à savoir l'assassinat du tyran Syrien dans son palais, comme a été le cas avec le président Chilien Salvador Allendé en 1973. Toute autre alternative ne demeure qu'un leurre et une perte de temps, avec en plus davantage de victimes et autres tragédies.